Le Centre d’Art (CDA) de la rue Roy, à Port-au-Prince, a quatre-vingts ans à son compteur. C’est un véritable patrimoine reconnu d’utilité publique depuis 1947. À son actif, une collection de plus de cinq mille œuvres d’art incluant peintures, sculptures, fers découpés, etc. Ce creuset des arts plastiques en Haïti, fondé en 1944 à l’initiative de l’aquarelliste américain DeWitt Peters et d’intellectuels haïtiens dont Albert Mangonès, est un foyer de rencontres culturelles. Même lorsque les balles sifflent dans la capitale, des activités s’organisent dans l’espace découpé par les abris provisoires du CDA datant du tremblement de terre du 12 janvier 2010. Dernier bastion de la résistance culturelle aux côtés de la Maison Dufort, l’institution œuvre à la promotion de la création artistique en Haïti. À l’occasion des 80 ans du Centre d’Art, nous avons rencontré le directeur exécutif de ladite institution, Allenby Augustin, pour cristalliser, dans un entretien, ce moment d’histoire.

Se paske penti se yon aktivite kiltirèl nou rankontre chak jou nan lari Pòtoprens ki fè nou gen okazyon rankontre yon atis-pent. Lè nou wè yon atis k ap vann tablo e ki chita devan chevalè l k ap penn, nou enterese al gade sa l ap fè. Lè w se yon jounalis kiltirèl, ou pi enterese atò pou pwoche bò kote l. E se paske sa atis la pwopoze nan lari a atire nou ki fè n al pale avè l. Depi yon penti rale n sou li se paske l touche n. An n al poze atis la kèk kesyon pou nou kapab konprann abilte l, teknik li pou l fè yon tablo.

Au moment où les activités culturelles peinent à rester vivantes à Port-au-Prince, l’Association Vive Haïti Livres a fait le pari de déployer son traditionnel Festival Vive Haïti Livres. Dans plusieurs communes du pays, à travers quatre départements géographiques, la culture donne rendez-vous à livres ouverts.

La question des toilettes est un sujet pressant au camp du lycée Marie Jeanne, à la 1ere rue Lavaud, au Bois Verna. Les besoins ne se font pas attendre dans cet espace. Six mille déplacés environ, huit toilettes.  La demande explose par rapport à l’offre dans ce camp surpeuplé de déplacés. Le lycée Marie Jeanne est semblable à d’autres lieux d’hébergement qui poussent à Port-au-Prince au gré des attaques des bandes armées.

Notre santé n’est-ce pas le bien le plus précieux et le plus fondamental ?

L'Hôpital général de Port-au-Prince traverse un sale temps. Ses portes sont fermées depuis le 29 février 2024. Cet hôpital centenaire, créé sous l’occupation américaine au début des années 1920 sous le gouvernement de Sudre Dartiguenave, est au service de la population depuis le siècle dernier.

Aux États-Unis, TiCorn promet de faire vibrer la corde sensible de l’âme haïtienne à travers des chansons qui rappellent l’Haïti du temps longtemps.  Le samedi 23 mars 2024, à Dream City, TiCorn, l'artiste invitée de Tande Vwa kilti, se produira à Orlando aux côtés de plusieurs grandes voix du monde du spectacle haïtien : Wooly Saint Louis Jean, Wadner Peyzan, Zeal, Emmanuel Delphin, Roseleine et Isaac Volcy.

La gravité de la situation d'hygiène délétère publique est évidente. Les immondices dans nos rues soulignent l'insalubrité d'une capitale marquée par une crise interminable.

Comment meurt-on lentement en Haïti? Dans un environnement où prospèrent des microbes, voici, avec un luxe de détails, l'anatomie d'une pile de détritus.